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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 23:46

Une vidéo de six minutes revient chronologiquement sur la crise migratoire que traverse l'Europe. Elle est réalisée par un groupe de graphistes allemand In a Nutshell - Kurzgesagt

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 12:09

L’Union européenne doit offrir « une réponse robuste » et « plus efficace » à la crise des réfugiés syriens. Tel est en substance le message que le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a adressé aux dirigeants européens, jeudi 9 juillet, alors que l’institution a publié de nouveaux chiffres sur l’ampleur de la fuite des Syriens de leur pays depuis le début de la guerre en 2011.

Selon son bilan, ils sont désormais plus de 4 millions à avoir quitté la Syrie, où le conflit n’a pas cessé depuis quatre ans. Un chiffre qui n’inclut pas les 270 000 ressortissants qui ont déposé une demande d’asile en Europe.

Au total, le HCR, qui a observé une hausse de un million du nombre de réfugiés sur dix mois, table sur un chiffre global de 4,27 millions de réfugiés fin 2015. « C’est la plus grande population de réfugiés pour un seul conflit en une génération », a observé M. Guterres, une population « qui a besoin du soutien du monde et qui s’enfonce de plus en plus dans la pauvreté », d’après lui.

La plupart d’entre eux se trouvent dans les pays voisins de la Syrie : la Turquie, qui en accueille 1,8 million, suivie du Liban (1,1 million) et dont la prise en charge nécessiterait un budget de 5 milliards de dollars pour l’aide humanitaire en 2015, dont le HCR estime n’avoir perçu que 24 % jusque-là. Ce manque de fonds provoque des « interruptions dans l’aide alimentaire » et des difficultés pour la scolarisation des enfants, d’après le haut-commissaire.

L’Europe appelée à « prendre ses responsabilités »

M. Guterres est venu en appeler à la solidarité de l’Union européenne face à un problème qui « ne va pas diminuer dans les mois à venir, puisque clairement aucune perspective de résolution du conflit n’est en vue ». Il intervenait au cours d’une réunion consacrée à la question de la répartition des 60 000 migrants que l'Union a accepté d'accueillir, alors qu'elle est confrontée à un afflux massif de clandestins depuis le début de l'année. Selon le HCR, les Syriens constituent près de la moitié des 137 000 personnes arrivées en Europe au cours du premier semestre. Le Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO) estime que plus de 660 000 demandeurs d’asile sont arrivés sur le territoire des Vingt-Huit en 2014, une hausse de 68%.

Le haut-commissaire onusien a appelé les pays à « assumer pleinement leurs responsabilités », incitant notamment à des procédures de délivrance des visas « plus flexibles ». Il a ainsi pris exemple sur l’Allemagne, qui, d’après Eurostat, aurait enregistré quelque 200 000 demandes d’asile en 2014 (un chiffre en hausse de 60 % par rapport à 2013). A elles seules, l’Allemagne et la Suède ont traité la moitié des demandes d’asile déposées dans l’UE, a précisé le HCR.

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 14:24

Déjà quatre ans que la Syrie est en conflit. Avec les combats qui opposent l'armée de Bachar Al Assad et les différents groupes rebelles, environ 210.000 personnes ont perdu la vie ces dernières années.

Vendredi, deux médecins syriens ont rencontré des diplomates russes à l'ONU pour demander de l'aide à Moscou. Ils souhaitent que la Russie fasse pression sur Damas afin qu'une ville syrienne assiégée puisse recevoir des médicaments indispensables.

Créer des "zones protégées" en Syrie

Cette rencontre a eu lieu au lendemain d'une réunion informelle du Conseil de sécurité où les deux médecins, le Dr Saher Sahloul - qui préside l'association médicale américano-syrienne - et le Dr Mohammed Tennari, ont témoigné sur des attaques présumées au gaz de chlore commises en mars dans le nord-ouest de la Syrie. Le Dr Sahloul a indiqué aux diplomates russes que 10 personnes étaient mortes d'insuffisance rénale à Douma, près de Damas, parce qu'elles n'avaient pas pu se procurer du liquide de dialyse et que 23 autres risquaient de subir le même sort.

"Le liquide de dialyse est bloqué, nous leur avons demandé leur aide pour le faire entrer" à Douma, a-t-il déclaré après la rencontre, ajoutant que les Russes avaient promis d'essayer. Il a aussi suggéré de créer des "zones protégées" en Syrie autour des hôpitaux et des écoles notamment, et a estimé que ses interlocuteurs s'étaient montrés "réceptifs à cette idée".

La Russie, alliée du régime syrien, a voté en faveur d'une résolution du Conseil en juillet 2014 qui réclamait un meilleur accès humanitaire en Syrie pour secourir la population. Mais cette résolution est restée lettre morte. Le Conseil doit faire le point vendredi prochain de la situation humanitaire en Syrie. Selon l'ONU, près de 440.000 Syriens sont toujours assiégés par les forces gouvernementales ou les groupes armés rebelles.

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 15:58

 

L'armée de l'air syrienne a mené vendredi des raids meurtriers sur une localité rebelle proche de Damas, tuant 42 civils, dont six enfants, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a dénoncé un "massacre".

"Le nombre de personnes tuées dans un massacre commis par les avions de guerre du régime contre le village de Hammouriyé, dans la Ghouta orientale, s'élève à 42 dont six enfants", a indiqué vendredi 23 janvier l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Cette ONG basée en Grande-Bretagne bénéficie d'un vaste réseau de sources à travers la Syrie. 

L'OSDH avait donné un premier bilan de 32 morts.

Un raid après la prière

Selon les Comités locaux de coordination (LCC, qui regroupent des militants hostiles au régime), le raid a visé une place du village au moment où les fidèles sortaient de la mosquée après la prière de vendredi.

La région de la Ghouta orientale est tenue par les rebelles et subit depuis plus d'un an un siège impitoyable de l'armée. Dans ce secteur situé à l'est de Damas, des dizaines de milliers de civils sont affectés par les pénuries de nourriture et de médicaments.

L'armée de l'air syrienne a commencé durant l'été 2012 à bombarder les zones tenues par la rébellion et est accusée par les organisations de défense des droits de l'Homme de mener ces raids sans discerner cibles civiles et militaires.

Plus de 200 000 personnes ont péri dans le conflit en Syrie, déclenché en mars 2011 par la répression d'une contestation populaire qui a dégénéré en guerre civile. Ce conflit s'est depuis élargi avec l'apparition de groupes jihadistes luttant à la fois contre des groupes rebelles et le régime de Bachar al-Assad.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 14:28

 

L'Unicef a annoncé mardi que quelque 670 000 enfants étaient privés d'éducation dans les zones syriennes contrôlées par l'EI et qu'au moins 160 enfants avaient perdu la vie en 2014 dans des attaques contre des écoles.

Quelque 670 000 enfants sont privés d'éducation dans les zones de l'est de la Syrie contrôlées par l'organisation de l’État islamique (EI), où les écoles ont été fermées en attendant une révision "religieuse" des programmes, a déclaré, mardi 6 janvier, l'Unicef.

"En décembre, l'État islamique a ordonné l'arrêt de l'enseignement dans les zones sous son contrôle", a expliqué Christophe Boulierac, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l'enfance, lors d'une conférence de presse à Genève. "L'État islamique dit que les programmes doivent être remaniés et conçus différemment."

Ces fermetures d'écoles affectent les élèves du primaire et du secondaire à Raqqa et dans les zones rurales des provinces de Daïr al- Zour et d'Alep, a dit Christophe Boulierac.

À cela s'ajoutent des attaques fréquentes contre les établissements, rappelle l'Unicef, qui estime à au moins 160 le nombre d'enfants tués dans ces raids l'année dernière en Syrie, alors que près de 2,4 millions d'enfants ont dû interrompre leur scolarité en raison du conflit.

"Entre janvier et décembre, il y a eu au moins 68 attaques contre des écoles qui ont tué au moins 160 enfants et blessé 343 autres", a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole de l'Unicef.

"Les écoles doivent rester des zones de paix et de confiance pour les enfants"

Il a précisé que ces chiffres étaient "certainement sous-estimés en raison de la difficulté d'accéder aux informations".

Selon l'Unicef, entre 2,1 et 2,4 millions d'enfants syriens ne peuvent aller à l'école en raison de l'insécurité qui règne sur le territoire. "Les écoles doivent rester des zones de paix et de confiance pour les enfants, sans peur de blessure ou de la mort", souligne l'Unicef.

Le conflit, commencé en mars 2011 par des manifestations pacifiques violemment réprimées par les autorités, s'est transformé en une guerre civile où les rebelles affrontent non seulement le régime, mais aussi des groupes jihadistes, qui s'en prennent aussi bien au régime qu'aux rebelles "modérés".

Les violences ont fait plus de 200 000 morts en près de quatre ans, dont plus de 76 000 en 2014, année la plus sanglante du conflit, selon des données de l'Observatoir syrien des droits de l'Homme. L'Unicef estime pour sa part que plus de 8 millions d'enfants ont été affectés par le conflit, dont 1,7 million sont actuellement réfugiés.

Avec AFP et Reuters

 

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 00:52

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Source : https://twitter.com/mathieu_Llorens/status/553561515018969090/photo/1

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 02:46

Un total de 14. 275 réfugiés syriens ont  bénéficié, durant le mois d’août dernier, des prestations assurées par  l’hôpital médico-chirurgical de campagne déployé par les Forces Armée Royales  (FAR) au camp Zaâtari, dans le gouvernorat de Mafraq dans le nord-est de la  Jordanie.


Les femmes viennent en première position avec 5138 bénéficiaires, suivies  des enfants (4785), puis les hommes (4352), selon les données de  l’administration de l’hôpital.
Ces réfugiés ont bénéficié de 21.428 prestations médicales, 93 interventions  chirurgicales et 8.025 ordonnances prescrites gratuitement, selon la même  source.
Le service des Urgences a reçu durant cette même période 3944 patients,  tandis que 301 autres ont bénéficié d’un soutien psychologique.
En outre, vingt-neuf accouchements ont été également effectués, tandis que  des prestations de médecine générale ont été assurées à 2338 réfugiés.

L’hôpital médico-chirurgical de campagne marocain implanté par les FAR au  camp Zaâtari et doté d’une capacité minimale de 60 lits, offre ses services aux  réfugiés syriens sur la frontière jordano-syrienne.

FAR

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 23:11

À la fin de 2013, la guerre civile en Syrie avait fait quelque 9 millions de déplacés – hommes, femmes et enfants. Bien que la plupart d’entre eux aient été transférés dans des régions moins troublées du pays, environ un quart ont fui la Syrie. Cet exode incessant a provoqué dans les pays voisins une crise humanitaire, qui déborde maintenant en Europe et au­delà... LIRE LA SUITE

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 00:23

Malgré les bombardements du régime d’Assad perdurent, les médecins de Médecins Sans Frontières continuent à travailler tant bien que mal. La présidente de Médecins Sans Frontières, Joanne Liu, s’y est rendue en tant qu’urgentiste.



Au mauvais endroit au mauvais moment

 

« Les bombardements continuent alors que la population reprend ses habitudes... Elle reprend ses habitudes parce qu’elle n’a pas le choix : il faut bien aller au marché pour nourrir sa famille, aller à l’école... C’est la roulette russe. Certaines personnes ont le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.

 

J'ai passé une dizaine de jours aux urgences durant le mois de novembre 2013. Nous avions une centaine de consultations par jour. J’ai vu deux femmes enceintes touchées par des éclats d’obus. Elles se trouvaient sur un marché à ce moment-là. L’une d’entre elle n’a pas pu garder son bébé. L’autre a dû être amputée du pied.

 

Quatre enfants ont été blessés durant mon séjour et l’un d’entre eux n’a pas survécu. Il est décédé sur le chemin de l’hôpital. Je ne veux pas tomber dans le mélodrame, mais il faut bien se rendre compte de ce qu’il se passe. »


Il y a deux poids, deux mesures

 

 

« On n’arrive pas dans la région d’Alep par un vol direct, non, il faut passer la frontière d’une manière dont je ne peux même pas vous parler pour des raisons de sécurité. Quand on arrive, tout est calme, c’est ce qui m’a le plus marqué. On dirait la Toscane jusqu’à ce qu’on rencontre un checkpoint.

 

Nous avons beaucoup de problèmes pour acheminer du matériel là-bas. On passe au compte-gouttes. Ce qui est étonnant, c’est que nos camarades de l’ONU se baladaient comme ils voulaient et où ils voulaient lorsqu’il était question d’armes chimiques. Il y a deux poids, deux mesures. »

 

 

Pas assez "sexy" pour les médias

 

« Le risque pour la population serait d’être oubliée par les médias parce qu’il n’y a pas de chiffre impressionnant à donner. S’il n’y a pas 30.000 morts d’un coup, ce n’est pas "sexy". Mais les Syriens courent un réel danger.

 

Nous avons eu des cas rapportés de polio alors qu’elle n’avait pas été observée depuis treize ans dans le pays. Nous avons également constaté des cas de rougeole. Ce sont des maladies symptomatiques de défaillances structurelles. Au moins 38% des hôpitaux sont non-fonctionnels en Syrie.

 

Et la menace que nous craignions, avec l’hiver qui s'installe, c’est une augmentation des infections respiratoires à cause des conditions de vie insalubres. Les habitants pourraient mourir à petit feu. »

 

Propos reccueillis par Rémy Demichelis

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 00:34

L'Unicef et l'organisation humanitaire Oxfam ont sonné l'alarme mardi et lancé un appel urgent aux dons pour des millions de Syriens, en grande partie des enfants, déplacés par la guerre, à l'approche de l'hiver qui s'annonce très rude.

 

Oxfam a lancé une campagne baptisée les "12 jours du don", visant à récolter des fonds pour les Syriens s'apprêtant à passer un hiver difficile au Liban et en Jordanie.

 

"Les températures au Liban et en Jordanie sont déjà en train de chuter, mais le pire de l'hiver est encore à venir. (Or) de nombreuses personnes n'ont que les vêtements d'été qu'elles portaient quand elles ont fui la Syrie, et celles vivant dans des tentes n'ont qu'un simple tapis ou un fin matelas pour dormir sur le sol froid", a souligné Oxfam, qui espère récolter 1,6 million de dollars.

 

L'actrice britannique Michelle Dockery, qui a lancé cette campagne, a souligné que l'ONG avait "vraiment besoin de l'aide du public" pour pouvoir "apporter des kits +hiver+ à de nombreuses familles parmi les plus pauvres".

 

Ces kits comportent des couvertures, des chauffages au gaz avec des recharges pour quatre mois, et des bâches en plastique pour ceux qui vivent dans des tentes, afin de les protéger de la pluie et de la neige. De l'argent et des bons pour l'hiver doivent aussi être distribués au Liban.

 

Michelle Dockery, qui a visité le mois dernier un camp de réfugiés syriens en Jordanie, a souligné que ce qu'elle avait vu était "difficile à transcrire en mots".

 

"Des mères m'ont dit que leurs enfants étaient déjà incapables de dormir en raison du froid et que cela allait s'aggraver" avec la chute des températures, a confié l'actrice, qui s'est notamment fait connaître pour son rôle dans la série Downton Abbey.

 

Les réfugiés "ne peuvent pas s'acheter du fioul pour faire fonctionner des réchauds, des vêtements supplémentaires ni des couvertures", a-t-elle souligné, en précisant qu'en Jordanie des réfugiés lui avaient dit que "leurs tentes avaient été inondées après seulement une heure d'averse".

 

Oxfam s'inquiète des risques sanitaires, le froid et les mauvaises conditions de vie favorisant la propagation d'infections respiratoires, en particulier parmi les enfants.

 

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) s'est lui aussi alarmé de la situation, alors que 5,5 millions d'enfants, contre 1,3 l'année dernière, sont vulnérables à l'approche de l'hiver très rude qui s'annonce, selon l'organisation.

 

"Des millions d'enfants syriens déplacés ont dû se réfugier dans des conditions, franchement, inappropriées. Quand s'ajoutent à cela des températures glaciales et la pluie, les enfants de moins de cinq ans sont particulièrement susceptibles de contracter des maladies", a expliqué la directrice régionale de l'UNICEF pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Maria Calivis, dans un communiqué.

 

Il y a plus de 436.000 enfants de moins de 5 ans réfugiés au Liban, en Jordanie, en Turquie et en Afrique du nord, vivant dans des camps de réfugiés, précise l'UNICEF qui lance un appel "urgent" aux fonds pour pouvoir fournir "une assistance vitale aux enfants et familles en Syrie et les pays voisins", faisant état d'un déficit de financement qui se monte à 13 millions de dollars.

 

Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a estimé vendredi à plus de trois millions le nombre de Syriens ayant fui leur pays, majoritairement vers des pays voisins, comme la Jordanie, le Liban, la Turquie et l'Egypte, depuis le début des violences en mars 2011.

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Le 15 mars 2011, la Syrie entre en révolution. La contestation débute dans la ville de Deraa, puis s’étend peu à peu à tout le pays. L’armée investit massivement les villes et plonge le peuple dans un quotidien incertain et dangereux. Ce site témoigne du soulèvement d'un pays pour une démocratie. Isolé, le peuple livre seul sa révolution face à une dictature transmise de père en fils depuis 1970.


 

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